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Le r​ô​deur

by Julien Pilon

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1.
C’est l’avenir des conditions, une transpiration, nos cerveaux s’éveillent en contradictions Je vois le monde vois le monde aller comme il est bon. C’est l’heure du délire, de l’humiliation Nos pensées les leurs en permutation, buvez du lait, décidez vote-poison Et surtout n’posez pas trop d’question C’est l’empire des ambitions, une conspiration, nos cerveaux s’énervent en constipation Je vois le monde vois le monde aller comme il est bon. C’est l’heure du déni et de l’abnégation Des leçons Bidons à la télévision. Buvez du lait, déguisez vos soupçons Et surtout n’posez pas trop d’questions. Ah oui, Vraiment, Tout est parfait Et il n’y a qu’un type normal là ou ça frappe et ça fait mal Et il y a trop d’poches qui se vident d’un œil aveugle à un avare Les sages se font rares et un pessimiste en a marre Trop d’histoire sur tout où tout devient trop tard. Ah oui, Vraiment, Tout est parfait. L’homme aime fuir et à tort se fait des accroires, la science et l’histoire nous ont bien baisé Vers les cieux, là-haut, les dieux, n’ont-ils rien trouvé de mieux Que ce petit jeu. Et ils ne pensent qu’à eux, mais suis-je mieux ? Vraiment tout est parfait.
2.
Le rôdeur 03:05
De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone you are my sea and the sun I’m feeling alone Mais de l’au delà des mers d’où je viens les nuits sont amères, is there anybody out there? Dix miles à pieds, ça use ça use, Ça use les souliers les jours les mois et les années La semelle amincit, Par le béton des grandes métropoles Le voyageur se voit contrait soudain de renverser ses pôles Et marchant maintenant sur les mains Dos à son lendemain Lendemain qui souvent déchire ne se tient jamais bien loin Harassé et déraciné la fin justifie les moyens Maintenant il ne peut qu’avancer en chantant très fort ce refrain De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone…….. Vingt miles à pieds ça ruse ça ruse Ça ruse les pensées qui jadis furent durement glacés Et la tête baissée, Voyez le là bas s’en aller De son air las et consterné martelant à poids ses péchés Mais tout début a une fin, Et toute fin ramène au point de départ qui Si l’on se rappelle bien donna plus de mal que de bien En proie au futur incertain’ mais que faire sinon rien Que de chanter ce refrain en frappant très fort dans ses mains De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone…….. Et il ne s’en fallu de peu d’un poil ou d’un cheveu Qu’il s’en revienne Malheureux la tête lourde à qui mieux mieux Manon vient danser le ska n’oublie pas le nouveau pas Manon vient danser le Ska mais n’oubli pas Que toute pensée demeure glacée sous ce ciel gelé de Mai À quoi bon À quoi bon oublier ces années passer à croire À toutes sortes d’histoires, à chercher dans le noir Le seul regret qui m’est donné Est d’avoir compris trop tard que De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone…….
3.
Dans le club 03:01
Ce lieu ne m’importunera tant que l’alcool coule, Autour de moi je vois ce m’as-tu-vu comme je suis cool Les regards se font salés, les égards se laissent aller Ce lieu ne m’importunera tant que l’alcool va Les enfoirés-mal-engueulés, les technos, les yo les branchés Sans préjugés y sont entrés bien poivré Tentant de me frayer un chemin jusqu’au WC j’ai remarqué Que certain profitent bien déjà de la promiscuité Les emmerdeurs de Bar-salon, les déserteurs de gaz d’avion Sont tous aussi bidons, ils me prennent pour un con Les filles bien dénudées au passage font tourner les têtes Le culte est l’avoir et son symbole est bien-paraître Et sur la piste de danse des fantômes glissent en cadence Ce lieu ne m’importunera…….. La tête t’éclate t’es au bar, et la tu t’vois plus tu t’égare Et puis une et deux barres, à deux heures moins le quart Y’a des dames pour parler, y’a un verre à payer Y’a c’type qui t’a poussé pas besoin d’rétorqué ça y’est tu l’as frappé Et sur la piste de danse je m’éclipse en cadence Et personne pour m’arrêter, pas même la sécurité Ce lieu de m’importunera……..
4.
On fait quoi 03:47
Sans gêne et sans façon sont les regards qui font qu’il faut s’arrêter un moment Et retourné à mi-dos laissant tomber le rideau on a, qu’un sourire et pas deux mots Et ce sourire à vivre n’est que l’instant de penser qu’il n’a pas de prix Puis tout semble si drôle et plus rien sur les épaules alors… On fait quoi ? Et je ne puis te laisser filer sans bruits, sans toi Je ne puis maîtriser cet incendie en moi…. Alors on fait quoi Tout deux autant surpris, mélangés sans peine, comme deux incompris qui se comprennent Sans gêne et sans façon, que c’est bon de prétendre aimer pour de bon Puis les choses se font par elles-mêmes on s’appelle se collent, des je t’aime lancés au hasard On aime y croire. Viens nous sommes jeune et la vie longue et il n’y a pas assez d’un monde Pour nos projets et nos ébats, nos ennuis, nos tracas c’est toi sans moi, moi sans toi… Alors on fait quoi ?........ On fait quoi ? On fait quoi ? On fait quoi ? Alors on fait quoi ?........ Sans gêne et sans façon sont les regards qui font qu’il faut s’arrêter un moment.
5.
On s'oublie 04:13
Allez, on s’oubli, Il ne faut plus penser, il ne faut plus pleurer, On s’oublie et c’est tout Allez, on s’oublie, mais cette fois c’est pour de vrai, il ne faut plus mentir, il ne faut plus faiblir, Oublions-nous même du regard, Oublions –nous même en cent ans, Oublions-nous pour notre histoire, Allez , on s’oublie sans regrets, Sans histoire sans avant ni après Allez, on s’oublie, Sans savoir quoi penser, sans savoir si c’est bon, les remords, sans façons Allez, on s’oublie, Mais cette fois c’est pour de bon, ni tort ni raison, on s’oublie sans question Oublions-nous même du regard, Pour que jamais ne renaisse l’espoir Oublions –nous même en cent ans, Oublions la guerre et avant Oublions-nous pour notre histoire, oublions qu’il était déjà trop tard Allez, on s’oublie sans regrets, Sans histoire sans avant ni après Si tu n’as que faire de mon amour, j’en donnerai bien à qui voudras Et pour tous ces mots que je ne t’ai pas dits, tant pis je les garderai pour moi Si tu n’a que faire de mon amour j’en donnerai bien à qui voudras, Mais la raison des choses m’échappe, j’écoute full sentimental. Ça y’est, on s’oublie, Mais ne pas trop y penser, le volcan endormit pourrait de réveiller Ça y’est, on s’oublie, et pourquoi y penser? Finit les Oui mais si, On s’oublie c’est assez. Mais je sais tout de toi. Et tu sais tout de moi, c’est pourquoi Ça y’est on s’égare, On s’appelle on s’amène à croire Que tout recommencera, J’ai demain sur les bras…
6.
L'attente 02:48
Mes pensées me lèvent et me posent sur un lac noir aux nuages roses Et mes angoisses dissipent le noir aux journées sombres comme les soirs, Mes pensées me lèvent et me posent dans un autre monde et soudainement m’y oublie Et disparaissent sans un bruit, Mais penser un instant autre chose l’eau rose finit vite tout s’oublie et s’enfouit et disparaissent sans un bruit, et disparaissent sans un cri. Pour passer cette heure me tuerait sans aucun regret Pour changer le mur parlerait, maintenant je l’appelle il se tait Mes pensées me lèvent et décollent m’entreposent au vol puis me dépose où ça colle Et j’n’ai plus la tête à l’école, mais penser un instant autre chose et tout repose sur une porte close Qui m’amène enfin à comprendre qu’on passe nos vies à attendre.
7.
Océan 05:29
On vient juste de rater le bus, ça frustre mais sans plus, pour quand le prochain La lune et la mer au loin, du sable dans les mains, fais-moi un dessin Nos sacs pour oreiller, couvert par les étoiles qu’ici rien ne voile On doute Mais on s’en sortira, comme à chaque fois qu’on est sur la route Un tronc à la dérive, la peur nos cœur qui s’enivre, la rage de vivre On doute Mais on s’en sortira, comme à chaque fois, les nuits sont courtes Et je ne pense pas à toi partie, Particulièrement Pour avoir jeté à la mer cette bouteille, je brûlerai au soleil Mais c’est qu’elle contenait toutes mes lettres, Remises au hasard qui peut-être te retrouvera Tu m’as prise par surprise, Tu m’attire puis te tire Comme une ombre comme une brise, Par surprise tu m’as prise Je suis la vie le temps n’a rien d’important Je veux être avec toi, Je veux être avec toi
8.
Je suis las 03:32
Et je suis las de regarder les murs les pentures des photos de toi sur la côte d’azur Ton chat de rallye parmi tes peintures Mais je t’attendrai toute la nuit pour sûr Les grands murs blancs de ton appartement sont vraiment charmants sans blague on ne s’y sent pas Pareil comme à Pinel résidant de la septième aile enfermez-moi docteur car je suis fou d’elle Gin Tonique cube rubic Pub a la télé enfile un C.D. fais les cents pas et pour aider Le téléphone sonne mais je ne répondrai pas, Sur l’afficheur je vois Jean pour toi en vain appellera Et je suis las de regarder les murs les pentures des photos de toi avec un lémur Ton chat de râler sans demi-mesure, Ses propos ne sont que devanture Les heures passent mais pourquoi les poursuivre, Je pourrai les survivre Dehors la pluie tombe froide dans la nuit je pense a mes amis mais très vite j’oublie Et voila minuit qui sonne mais dehors personne, les fenêtres comme des fantômes qui espionnent Et la ligne toujours aphone de ton téléphone, serais-ce mon âme qui déraisonne Et je suis las de regarder les murs les pentures qui surplombent la ruelle sans voitures La nuit qui rigole dans toute sa froidure, Vraiment les temps sont durs Et je suis las de regarder les murs les pentures, les factures les carrures mes égratignures Les enflures, dorures, les chiures, les parures, Mais je t’attends, t’attends pour sûr Et je suis las Et tu es là d’un regard-décibel et si pure des paroles muettes prisent au pied du mur Ton souffle et mes lèvres comme une accolure ce moment est ma piqure
9.
C'est la fin 03:50
Sous la couverte revisionne des star-trek qui parviennent par vague à saouler mes échecs Remets les points sur les i même si ils vont tomber, j’aime détruire pour réparer. J’ai sorti mes vieux lego, enterré mon ego, mes cris n’ont plus d’écho, mes cris n’ont d’écho Et mon corps n’a d’ennemi autre que le sommeil, un bon temps ça se paye Futile est ma colère qui se dissipe en dormant, utile est mon psychiatre pour les médicaments Et tandis qu’j’enfouis une nature je deviens un téléroman Mon âme est mon mal et mon mal fuit en s’ennuyant et c’est la fin. Et j’ai essayé de chanter seul chez moi pour le plaisir J’ai essayé même très fort mais aucun air ne voulait venir Qu’encore un autre hymne au grand frère qu’on chante là-bas au ministère Le chef sait plaire fais ta prière ce soir on t’envoie en enfer Et coup sur coup sur mon visage de leurs poings lacérant mes yeux Je pense à toi comme une image qu’on souhaite conserver de son mieux Mais tout à coup j’accepte tout c’est très bien on ferme les yeux et c’est la fin Futile est ma colère qui se dissipe en dormant utile est mon psychiatre pour les médicaments Et tandis qu’j’enfouis une nature je deviens un téléroman Mon âme est mon mal et mon mal fuit en s’ennuyant.
10.
Demain 07:06
On s’reverra demain, tâche de rester sage, mon cœur prit à deux mains, mon âme le dévisage, Poursuivre l’histoire sans tourner la page, amour et désespoir font parfois bon ménage, Et comment choisir entre elle ou toi ? Pourtant tout semble me dire ; je n’attendais que toi. Et j’ai peur, Seul dans le noir, peur d’avoir à y voir, j’attends, Que passe les soirs, peut-être mieux y voir, y croire encore On s’reverra demain, tâche de rester sage, Mon cœur joue le même refrain, mon âme son personnage Poursuivre l’histoire sans tourner la page un jour sur le trottoir, Jai vu la fleur du mal Et comment choisir entre elle ou toi ? Pourtant tout semble me dire ; je n’attendais que toi. Et j’ai peur, Seul dans le noir, peur d’avoir à y voir, j’attends, Que passe les soirs, peut-être mieux y voir y croire……. Encore.

about

L’art en général a toujours été pour moi une source de motivation. Parmi les premières attractions qui me menèrent vers l’art, outre la musique, il y eut naturellement la littérature qui m’interpella. Très rapidement je m’aperçus que l’écriture me procurait une évasion instantanée. Frôlant les murs de mon imaginaire je marchais à travers les mots avec une aisance déconcertante.

Possédant alors suffisamment de matériaux pour atteindre mon objectif, j’entrepris d’immortaliser quelques-unes de mes pièces. C’est ainsi qu’au cours de l’hiver 2010-2011, à l’âge de 21 ans, je réalisai de manière indépendante mon premier album intitulé « Le rôdeur ».

Suivit une série de spectacle et festivals. Malgré tout l’envie de voyager était toujours très forte. J’avais besoin de détachement et de changement. Je décidai de ne pas partir et poursuivre certains buts.

En 2013 je me suis donc exilé à Drummondville afin de suivre une formation en sonorisation et enregistrement. Cette formation me permettrait d’acquérir les connaissances techniques qui me seraient profitables pour mes projets.

Un an plus tard, m’inspirant du quotidien, de la vie urbaine, des amitiés et de mes relations, parfois ténébreuses, avec les filles je me mis à la composition et l’écriture de mon nouvel album « Le bruit du temps » qui devrait sortir à la fin mai 2017

Mais le meilleur reste à venir…

credits

released March 31, 2011

Remerciement global

La nuit ou je fût confectionné
Le staff de l’hôpital ou je suis née
Les écoles que j’ai fréquenté
Ma première brosse
Ma première blonde
Mes premiers chums
Ma première job
Mon premier char et le premier ticket de vitesse
Mon premier jam :: mon premier band

Remerciement plus particulier

Ma mère Linda, mon père Sylvain, mon frère Étienne, toute la famille & amies.

La fille du dessin Frédérique Chassé

La fille du graphisme Nicoletta Miu de umen digital,

Le gars de la basse, des claviers de l’enregistrement, du mix & du Kazoo Vincent Gosselin Studio Syner-G

Le gars des guitares Nicolas Major

Le de la batterie & percussion Stéphane Chartrand

Les gars des arrangements Julien Pilon, Vincent Gosselin, Nicolas Major & Stéphane Chartrand

Le gars du mastering Louis Morneau Studio Karisma

Le gars de la gestion Patrick Chassé

La fille de la correction Carole Fréchette

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about

Julien Pilon Montréal, Québec

L’art en général a toujours été pour moi une source de motivation. Parmi les premières attractions, outre la musique, il y eu naturellement la littérature qui m’interpella.

Très rapidement je m’aperçu que l’écriture me procurait une évasion instantané. Frôlant les murs de mon imaginaire je marchais à travers les mots avec une aisance déconcertante.

le meilleur reste à venir…
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