1. |
Tout est parfait
04:59
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C’est l’avenir des conditions, une transpiration, nos cerveaux s’éveillent en contradictions
Je vois le monde vois le monde aller comme il est bon. C’est l’heure du délire, de l’humiliation
Nos pensées les leurs en permutation, buvez du lait, décidez vote-poison
Et surtout n’posez pas trop d’question
C’est l’empire des ambitions, une conspiration, nos cerveaux s’énervent en constipation
Je vois le monde vois le monde aller comme il est bon. C’est l’heure du déni et de l’abnégation
Des leçons Bidons à la télévision. Buvez du lait, déguisez vos soupçons
Et surtout n’posez pas trop d’questions. Ah oui, Vraiment, Tout est parfait
Et il n’y a qu’un type normal là ou ça frappe et ça fait mal
Et il y a trop d’poches qui se vident d’un œil aveugle à un avare
Les sages se font rares et un pessimiste en a marre
Trop d’histoire sur tout où tout devient trop tard. Ah oui, Vraiment, Tout est parfait.
L’homme aime fuir et à tort se fait des accroires, la science et l’histoire nous ont bien baisé
Vers les cieux, là-haut, les dieux, n’ont-ils rien trouvé de mieux Que ce petit jeu.
Et ils ne pensent qu’à eux, mais suis-je mieux ? Vraiment tout est parfait.
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2. |
Le rôdeur
03:05
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De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone you are my sea and the sun I’m feeling alone
Mais de l’au delà des mers d’où je viens les nuits sont amères, is there anybody out there?
Dix miles à pieds, ça use ça use, Ça use les souliers les jours les mois et les années
La semelle amincit, Par le béton des grandes métropoles
Le voyageur se voit contrait soudain de renverser ses pôles
Et marchant maintenant sur les mains Dos à son lendemain
Lendemain qui souvent déchire ne se tient jamais bien loin
Harassé et déraciné la fin justifie les moyens
Maintenant il ne peut qu’avancer en chantant très fort ce refrain
De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone……..
Vingt miles à pieds ça ruse ça ruse
Ça ruse les pensées qui jadis furent durement glacés
Et la tête baissée, Voyez le là bas s’en aller
De son air las et consterné martelant à poids ses péchés
Mais tout début a une fin, Et toute fin ramène au point de départ qui
Si l’on se rappelle bien donna plus de mal que de bien
En proie au futur incertain’ mais que faire sinon rien
Que de chanter ce refrain en frappant très fort dans ses mains
De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone……..
Et il ne s’en fallu de peu d’un poil ou d’un cheveu
Qu’il s’en revienne Malheureux la tête lourde à qui mieux mieux
Manon vient danser le ska n’oublie pas le nouveau pas
Manon vient danser le Ska mais n’oubli pas
Que toute pensée demeure glacée sous ce ciel gelé de Mai
À quoi bon À quoi bon oublier ces années passer à croire
À toutes sortes d’histoires, à chercher dans le noir
Le seul regret qui m’est donné Est d’avoir compris trop tard que
De l’ombre de Londres au soleil de Barcelone…….
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3. |
Dans le club
03:01
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Ce lieu ne m’importunera tant que l’alcool coule,
Autour de moi je vois ce m’as-tu-vu comme je suis cool
Les regards se font salés, les égards se laissent aller
Ce lieu ne m’importunera tant que l’alcool va
Les enfoirés-mal-engueulés, les technos, les yo les branchés
Sans préjugés y sont entrés bien poivré
Tentant de me frayer un chemin jusqu’au WC j’ai remarqué
Que certain profitent bien déjà de la promiscuité
Les emmerdeurs de Bar-salon, les déserteurs de gaz d’avion
Sont tous aussi bidons, ils me prennent pour un con
Les filles bien dénudées au passage font tourner les têtes
Le culte est l’avoir et son symbole est bien-paraître
Et sur la piste de danse des fantômes glissent en cadence
Ce lieu ne m’importunera……..
La tête t’éclate t’es au bar, et la tu t’vois plus tu t’égare
Et puis une et deux barres, à deux heures moins le quart
Y’a des dames pour parler, y’a un verre à payer
Y’a c’type qui t’a poussé pas besoin d’rétorqué ça y’est tu l’as frappé
Et sur la piste de danse je m’éclipse en cadence
Et personne pour m’arrêter, pas même la sécurité
Ce lieu de m’importunera……..
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4. |
On fait quoi
03:47
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Sans gêne et sans façon sont les regards qui font qu’il faut s’arrêter un moment
Et retourné à mi-dos laissant tomber le rideau on a, qu’un sourire et pas deux mots
Et ce sourire à vivre n’est que l’instant de penser qu’il n’a pas de prix
Puis tout semble si drôle et plus rien sur les épaules alors… On fait quoi ?
Et je ne puis te laisser filer sans bruits, sans toi
Je ne puis maîtriser cet incendie en moi…. Alors on fait quoi
Tout deux autant surpris, mélangés sans peine, comme deux incompris qui se comprennent
Sans gêne et sans façon, que c’est bon de prétendre aimer pour de bon
Puis les choses se font par elles-mêmes on s’appelle se collent, des je t’aime lancés au hasard
On aime y croire. Viens nous sommes jeune et la vie longue et il n’y a pas assez d’un monde
Pour nos projets et nos ébats, nos ennuis, nos tracas c’est toi sans moi, moi sans toi…
Alors on fait quoi ?........ On fait quoi ? On fait quoi ? On fait quoi ? Alors on fait quoi ?........
Sans gêne et sans façon sont les regards qui font qu’il faut s’arrêter un moment.
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5. |
On s'oublie
04:13
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Allez, on s’oubli, Il ne faut plus penser, il ne faut plus pleurer, On s’oublie et c’est tout
Allez, on s’oublie, mais cette fois c’est pour de vrai, il ne faut plus mentir, il ne faut plus faiblir,
Oublions-nous même du regard, Oublions –nous même en cent ans,
Oublions-nous pour notre histoire,
Allez , on s’oublie sans regrets, Sans histoire sans avant ni après
Allez, on s’oublie, Sans savoir quoi penser, sans savoir si c’est bon, les remords, sans façons
Allez, on s’oublie, Mais cette fois c’est pour de bon, ni tort ni raison, on s’oublie sans question
Oublions-nous même du regard, Pour que jamais ne renaisse l’espoir
Oublions –nous même en cent ans, Oublions la guerre et avant
Oublions-nous pour notre histoire, oublions qu’il était déjà trop tard
Allez, on s’oublie sans regrets, Sans histoire sans avant ni après
Si tu n’as que faire de mon amour, j’en donnerai bien à qui voudras
Et pour tous ces mots que je ne t’ai pas dits, tant pis je les garderai pour moi
Si tu n’a que faire de mon amour j’en donnerai bien à qui voudras,
Mais la raison des choses m’échappe, j’écoute full sentimental.
Ça y’est, on s’oublie, Mais ne pas trop y penser, le volcan endormit pourrait de réveiller
Ça y’est, on s’oublie, et pourquoi y penser? Finit les Oui mais si, On s’oublie c’est assez.
Mais je sais tout de toi. Et tu sais tout de moi, c’est pourquoi
Ça y’est on s’égare, On s’appelle on s’amène à croire
Que tout recommencera, J’ai demain sur les bras…
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6. |
L'attente
02:48
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Mes pensées me lèvent et me posent sur un lac noir aux nuages roses
Et mes angoisses dissipent le noir aux journées sombres comme les soirs,
Mes pensées me lèvent et me posent dans un autre monde et soudainement m’y oublie
Et disparaissent sans un bruit, Mais penser un instant autre chose l’eau rose finit vite
tout s’oublie et s’enfouit et disparaissent sans un bruit, et disparaissent sans un cri.
Pour passer cette heure me tuerait sans aucun regret
Pour changer le mur parlerait, maintenant je l’appelle il se tait
Mes pensées me lèvent et décollent m’entreposent au vol puis me dépose où ça colle
Et j’n’ai plus la tête à l’école, mais penser un instant autre chose et tout repose sur une porte close
Qui m’amène enfin à comprendre qu’on passe nos vies à attendre.
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7. |
Océan
05:29
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On vient juste de rater le bus, ça frustre mais sans plus, pour quand le prochain
La lune et la mer au loin, du sable dans les mains, fais-moi un dessin
Nos sacs pour oreiller, couvert par les étoiles qu’ici rien ne voile
On doute Mais on s’en sortira, comme à chaque fois qu’on est sur la route
Un tronc à la dérive, la peur nos cœur qui s’enivre, la rage de vivre
On doute Mais on s’en sortira, comme à chaque fois, les nuits sont courtes
Et je ne pense pas à toi partie, Particulièrement
Pour avoir jeté à la mer cette bouteille, je brûlerai au soleil
Mais c’est qu’elle contenait toutes mes lettres,
Remises au hasard qui peut-être te retrouvera
Tu m’as prise par surprise, Tu m’attire puis te tire
Comme une ombre comme une brise, Par surprise tu m’as prise
Je suis la vie le temps n’a rien d’important
Je veux être avec toi, Je veux être avec toi
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8. |
Je suis las
03:32
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Et je suis las de regarder les murs les pentures des photos de toi sur la côte d’azur
Ton chat de rallye parmi tes peintures Mais je t’attendrai toute la nuit pour sûr
Les grands murs blancs de ton appartement sont vraiment charmants sans blague on ne s’y sent pas
Pareil comme à Pinel résidant de la septième aile enfermez-moi docteur car je suis fou d’elle
Gin Tonique cube rubic Pub a la télé enfile un C.D. fais les cents pas et pour aider
Le téléphone sonne mais je ne répondrai pas, Sur l’afficheur je vois Jean pour toi en vain appellera
Et je suis las de regarder les murs les pentures des photos de toi avec un lémur
Ton chat de râler sans demi-mesure, Ses propos ne sont que devanture
Les heures passent mais pourquoi les poursuivre, Je pourrai les survivre
Dehors la pluie tombe froide dans la nuit je pense a mes amis mais très vite j’oublie
Et voila minuit qui sonne mais dehors personne, les fenêtres comme des fantômes qui espionnent
Et la ligne toujours aphone de ton téléphone, serais-ce mon âme qui déraisonne
Et je suis las de regarder les murs les pentures qui surplombent la ruelle sans voitures
La nuit qui rigole dans toute sa froidure, Vraiment les temps sont durs
Et je suis las de regarder les murs les pentures, les factures les carrures mes égratignures
Les enflures, dorures, les chiures, les parures, Mais je t’attends, t’attends pour sûr
Et je suis las
Et tu es là d’un regard-décibel et si pure des paroles muettes prisent au pied du mur
Ton souffle et mes lèvres comme une accolure ce moment est ma piqure
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9. |
C'est la fin
03:50
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Sous la couverte revisionne des star-trek qui parviennent par vague à saouler mes échecs
Remets les points sur les i même si ils vont tomber, j’aime détruire pour réparer.
J’ai sorti mes vieux lego, enterré mon ego, mes cris n’ont plus d’écho, mes cris n’ont d’écho
Et mon corps n’a d’ennemi autre que le sommeil, un bon temps ça se paye
Futile est ma colère qui se dissipe en dormant, utile est mon psychiatre pour les médicaments
Et tandis qu’j’enfouis une nature je deviens un téléroman
Mon âme est mon mal et mon mal fuit en s’ennuyant et c’est la fin.
Et j’ai essayé de chanter seul chez moi pour le plaisir
J’ai essayé même très fort mais aucun air ne voulait venir
Qu’encore un autre hymne au grand frère qu’on chante là-bas au ministère
Le chef sait plaire fais ta prière ce soir on t’envoie en enfer
Et coup sur coup sur mon visage de leurs poings lacérant mes yeux
Je pense à toi comme une image qu’on souhaite conserver de son mieux
Mais tout à coup j’accepte tout c’est très bien on ferme les yeux et c’est la fin
Futile est ma colère qui se dissipe en dormant utile est mon psychiatre pour les médicaments
Et tandis qu’j’enfouis une nature je deviens un téléroman
Mon âme est mon mal et mon mal fuit en s’ennuyant.
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10. |
Demain
07:06
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On s’reverra demain, tâche de rester sage, mon cœur prit à deux mains, mon âme le dévisage,
Poursuivre l’histoire sans tourner la page, amour et désespoir font parfois bon ménage,
Et comment choisir entre elle ou toi ? Pourtant tout semble me dire ; je n’attendais que toi.
Et j’ai peur, Seul dans le noir, peur d’avoir à y voir, j’attends,
Que passe les soirs, peut-être mieux y voir, y croire encore
On s’reverra demain, tâche de rester sage,
Mon cœur joue le même refrain, mon âme son personnage
Poursuivre l’histoire sans tourner la page un jour sur le trottoir, Jai vu la fleur du mal
Et comment choisir entre elle ou toi ? Pourtant tout semble me dire ; je n’attendais que toi.
Et j’ai peur, Seul dans le noir, peur d’avoir à y voir, j’attends,
Que passe les soirs, peut-être mieux y voir
y croire……. Encore.
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Julien Pilon Montréal, Québec
L’art en général a toujours été pour moi une source de motivation. Parmi les premières attractions, outre la musique, il y
eu naturellement la littérature qui m’interpella.
Très rapidement je m’aperçu que l’écriture me procurait une évasion instantané. Frôlant les murs de mon imaginaire je marchais à travers les mots avec une aisance déconcertante.
le meilleur reste à venir…
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